Vous ressentez des sortes de fourmillements au bout de vos doigts à des fréquences qui vont de l'épisodique au fréquent voire à l'irrégulier ? Il se peut que cela soit relié à quelque chose de plus grave.
On vous expliquera justement ce que peuvent être ces risques, mais aussi les spécificités habituelles de ce genre de sensations ainsi que la relation du stress et de l'angoisse avec ces dernières.
Le rôle du stress dans l'apparition de picotements au bout des doigts
Dans une situation de stress intense voire de crise d'angoisse, le système nerveux aura tendance à avoir une réponse directe qui peut se traduire par un afflux sanguin important vers les extrémités qui comptent parmi les parties les plus innervées du corps.
Avec la tension accrue provoquée par le stress et la réponse hormonale ainsi que la circulation sanguine dans les zones susnommées, il se peut que les nerfs subissent une compression qui aura pour résultat des picotements. Cela représente donc une réponse possible à la question des fourmillements que vous pouvez ressentir parfois au bout de vos doigts.
Cette anxiété peut mener votre corps à réagir parfois de manière très particulière, comme des mouvements inhabituels durant la nuit, des changements d'humeur ou des difficultés à effectuer des activités quotidiennes. Ces sensations peuvent donc être une matérialisation de votre angoisse vous indiquant qu'il faut agir.
Sensibilité du système immunitaire
Il n'est pas rare de ressentir une faiblesse immunitaire en plus de picotements au bout des doigts, surtout lorsqu'un certain niveau de stress est atteint. Des études très sérieuses ont par ailleurs démontré que les personnes anxieuses avaient tendances à attraper des maladies presque deux fois plus souvent que les autres, essentiellement en ce qui concerne les virus comme le rhume.
Cela serait notamment dû au manque de sommeil que peut amener le stress, caractérisé également par les effets de fourmillement qui peuvent aussi participer à le perturber.
Autres effets du stress
Outre les problèmes immunitaires que peut causer l'angoisse et qui sont souvent accompagnés de picotements, cette dernière peut en plus agir sur d'autres aspects. Il peut par exemple arriver que votre système digestif soit affecté ce qui va complètement chambouler votre rythme de transit en vous menant à aller plus souvent aux toilettes ou à l'inverse bien trop rarement.
Notre colon contenant plusieurs neurohormones, la réaction du cerveau face à un état de stress peut toucher celles-ci, ayant pour résultat des troubles à ce niveau là.
La paresthésie pour expliquer les picotements au bout des doigts
Le terme de paresthésie est communément utilisé pour désigner des sensations d'engourdissement ou de picotement. On définit cette dernière comme un trouble plus ou moins grave de la sensibilité et du toucher.
Sans parler de leur possible occurrence au niveau des bouts des doigts, les fourmillements, de manière générale, peuvent survenir soit à cause d'un problème au niveau du système nerveux central, soit d'un dysfonctionnement des nerfs périphériques abrités par les tissus. La paresthésie se ressent sur les mains de différentes façon, telles que :
- Les sensations de brûlure ;
- les engourdissements ;
- les picotements ;
- les fourmillements.
Qu'elles soient au niveau de la main gauche ou droite, ce type de réactions est souvent sans danger en termes de complications intrinsèques. Néanmoins, il peut très bien arriver que des ressentis de la sorte soient des alertes pour quelque chose de plus complexe comme une pathologie déjà installée ou bien un signal avant-coureur d'AVC.
Les mauvaises habitudes
La compression des nerfs éprouvée par l'arrivée du sang dont on a déjà parlé, n'est pas seulement due à une situation de stress, mais peut tout simplement arriver si vous restez trop longtemps dans une mauvaise posture.
Qu'il s'agisse d'une position inadéquate du membre supérieur ou bien du fait de rester assis, voire s'endormir sur un bras par exemple, elles sont toutes deux des conditions de l'apparition de fourmillements.
Après un certain temps dans la même posture, il arrive que l'effet devienne plutôt de l'ordre de l'engourdissement, ne ressentant parfois plus le membre en question pendant quelques secondes ou quelques minutes.
Les causes liées à des pathologies
En dépit du fait que la majorité des cas de picotements ressentis au niveau de la main soient dus à des positions inadaptées, il arrive que cela puisse être causé par autre chose. En effet, l'abus d'alcool ou de certaines substances peut provoquer ce genre de situations.
On peut aussi citer l'hypoglycémie comme potentiel déclencheur de fourmillements. Dans la même lignée, on retiendra des maladies plus ou moins graves telles que le diabète, la spasmophilie ou la sclérose en plaques. Dans d'autres types de cas, il va plutôt s'agir de syndromes relativement rares comme celui de Raynaud ou celui du canal carpien.
Comment réagir face à des fourmillements au bout des doigts ?
Etant donné que les picotements peuvent, comme on l'a vu, être les prémisses de problématiques plus graves, il est parfois utile d'aller faire un examen clinique ou tout simplement consulter son médecin traitant. Il est conseillé d'opter pour ce choix lorsque les sensations reviennent fréquemment ou bien qu'elles persistent.
La consultation d'urgence quant à elle est plutôt indiquée dans des cas comme les picotements qui surviennent d'un seul coup et sur un seul bras. En effet, ces derniers comptent parmi les premiers signaux d'un AVC.
Dans un registre similaire, si vous ressentez des fourmillements accompagnés de vertiges ou de troubles du langage, il faudra également très vite joindre les services d'urgence. Cette indication est d'autant plus importante si vous vous trouvez seul.
Traitements adéquats contre les picotements au bout des doigts
Si vous n'avez pas d’antécédents de santé qui se rapportent à ce domaine, les picotements que vous ressentez sont probablement de simples effets passagers qui vont s'estomper d'eux même assez vite.
S'il s'agit toutefois d'une cause d'une certaine maladie, alors, un traitement médical sérieux s'impose. Ces traitements vont par ailleurs principalement dépendre du type de la maladie, de sa gravité ainsi que des spécificités qu'elle aborde, sans oublier la vitesse de propagation et la portée d'évolution de celle-ci.