La vie d’un bébé est assez éprouvante pour qu’il ait un besoin très important en sommeil. Sommeil qui lui permet un développement physique et cérébral sain. Etant donné que le rythme de sommeil d’un nourrissant est différent de celui de l’adulte, il est nécessaire de les connaitre, en tant que parents, pour permettre à son bébé de se reposer dans les meilleures conditions.
Les cycles du sommeil chez le nourrissant
Il faut savoir que le rythme du sommeil de votre bébé change au fur et à mesure qu’il grandit. En effet, de sa naissance jusqu’à 3 mois, il dort entre 17 et 20 heures quotidiennement avec des cycles très courts de 50 minutes. Il arrive que deux ou trois cycles se succèdent pour en former un de 3 à 4 heures. Deux phases constituent alors ce cycle :
- Un sommeil agité où le bébé bouge, fait des bruits, de petites grimaces et peut même ouvrir les yeux ;
- un sommeil calme : là, la respiration est calme, le visage détendu et les muscles relâchés.
Durant cette période, le bébé va apprendre petit à petit à distinguer le jour et la nuit. Il aura alors des périodes d’éveil de plus en plus longues et structurera son sommeil en deux phases (sommeil lent/léger et sommeil lent/profond) durant son quatrième mois. Puis, il réduira son sommeil progressivement à environ 15 heures par jour.
Suite aux six premiers mois, un bébé dort entre 8 et 12 heures par nuit. De 7 à 11 mois, il aura un peu de difficultés à s’endormir seul, car il vivra l’angoisse de la séparation. Il faudra alors le rassurer avec une voix familière et des câlins.
Ce n’est alors qu’arrivé à 12 mois que le sommeil de votre bébé s’approche de celui d'un adulte. Entre 12 et 18 mois, il aura besoin d’une à deux siestes par jour. Ces dernières sont ensuite stoppées à 2 ans en général.
Détecter un trouble du sommeil chez un bébé
Avant d’atteindre l’âge de 6 mois, les troubles du sommeil chez le nourrissant se manifestent par la difficulté à s’endormir ou à se maintenir endormi. Il peut arriver également de ne pas pouvoir enchaîner quelques cycles.
À 6 mois, ces troubles peuvent se faire répétitifs. Bien qu’ils ne puissent nuire au bébé, ils mettent les nerfs des parents à rude épreuve. Il faut savoir qu’un nourrissant subit des troubles du sommeil dans le cas où les réveils nocturnes :
- Ont une fréquence de plus de deux fois par nuit ;
- durent plus d’une vingtaine de minutes ;
- nécessitent une longue présence des parents pour bercer le bébé ;
- se répètent plus de 4 nuits par semaine ;
- durent plus de 3 mois.
Les types de troubles du sommeil chez les bébés
Il existe plusieurs types de troubles du sommeil et d’insomnie chez l’enfant. Ci-dessous, nous en citons les principaux.
Les insomnies très précoces
Les premières semaines de notre vie sont ponctuées de réveils très fréquents. On parle alors d’insomnie très précoce dans les cas suivants :
- Grande insomnie tapageuse : l’enfant ne dort pas et pleure en criant ;
- insomnie très agitée avec des activités intenses et auto agressives (se balancer, se griffer, se cogner, etc.) ;
- grande insomnie silencieuse où le bébé est calme, mais a les yeux grand ouvert.
Pour y remédier, vous pouvez vérifier la qualité des conditions environnementales et éducatives de votre enfant (chambre calme, bonne alimentation, soins adaptés, etc.). Le problème peut également venir d’une interaction avec les parents inadaptée aux besoins bu bébé.
Par exemple, il faut éviter de le tenir éveillé trop longtemps ou d’aller le voir ou le déplacer plusieurs fois durant son sommeil. La dépression maternelle peut aussi agir sur la qualité de sommeil du nourrissant.
Les insomnies chez l’enfant de 2 à 3 ans
Cet âge se caractérise par une envie d’autonomie, mais l’angoisse de la séparation est bien là. Quand survient le moment d’aller au lit, l’enfant pleure par peur du noir ou celle de dormir seul dans sa chambre. Il va donc essayer de créer un «espace transitionnel» (avec une peluche ou en suçant son doigt par exemple) qui au pour but de remplacer sa maman.
Il peut également mettre en place des rituels pour se rassurer comme vérifier s’il n’y a rien sous sans lit. Dans ce cas, il faut juste tempérer et essayer de l’aider à surmonter sa peur. Les troubles chez le bébé ou le très jeune enfant peuvent être bénins ou graves. Quoiqu’il en soit, il faut y porter une attention particulière et essayer de les comprendre du point de vue médical, éducatif et psychologique.
Nos conseils pour améliorer la qualité du sommeil d’un bébé
Pour prévenir ou soigner les troubles du sommeil de votre nourrissant ou très jeune enfant, il y a quelques règles à respecter. En premier lieu, il faut respecter son rythme de sommeil et ne le réveiller sous aucun prétexte.
Ensuite, tâchez de le laisser trouver la position qu’il préfère pour s’endormir. Cela dit, il est recommandé de le coucher sur le dos pour éviter les risques de mort subite chez le nourrissant. Il est également important de lui réserver un coin spécial pour s’endormir.
Décorez-le alors avec des objets familiers (un mobile, des peluches, etc.) pour qu’il se sente en sécurité. Enfin, sachez que la température de la chambre a son importance dans tout cela. Idéalement, elle est de 20 degrés avec une atmosphère ni trop sèche ni trop humide.